Formation régionale sur le support méthodologique pour l’intégration du Cadre mondial de la biodiversité dans un processus national inclusif et multi-acteurs
À l’issue de la 15e Conférence des Nations-Unies sur la Diversité Biologique (CdP15), tenue à Montréal au Canada en décembre 2022, les 196 parties à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) ont adopté l’Accord Kunming-Montréal portant sur le Cadre mondial de la biodiversité. Les États s’y engagent sur divers enjeux, notamment l’atteinte de la conservation de 30 % des surfaces terrestres et marines à travers un réseau bien relié d’aires protégées (marines, côtières, terrestres, et d’eaux douces) et d’Autres Mesures de Conservation Efficaces par zone (AMCE) au niveau mondial à horizon 2030 ; la restauration de 30% des écosystèmes dégradés ; et l’accroissement des financements à destination des pays en développement pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
A cet effet, l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), avec ses partenaires, fournit un appui aux pays francophones sous forme de (i) formation, (ii) mise à disposition d’outils, (iii) mise à disposition d’un dossier d’information et de partage et (iv) mise en place des cadres de concertation et de réseautage. Ainsi, l’IFDD a organisé, en collaboration avec la République de la Côte d’Ivoire, du 30 mai au 1er juin 2023, à Abidjan, un atelier de formation sur le support méthodologique pour l’intégration du Cadre mondial de la biodiversité dans un processus national inclusif et multi-acteurs pour les pays francophones d’Afrique.
À l’issue de l’atelier des pays francophones, les résultats suivants seront atteints :
▪ 50 acteurs nationaux maîtrisent le contenu et la portée du Cadre mondial;
▪ Ils acquièrent des outils contribuant à la mise à jour des SPANBs ;
▪ Ils décryptent les indicateurs de suivi et sont en mesure de les intégrer au niveau national ;
▪ Ils maitrisent les options de format et de contenu des SPANBs révisés ;
▪ Ils prennent en compte les synergies biodiversité, climat et gestion durable des terres et, le cas échéant, d’autres accords multilatéraux sur l’environnement pertinents ;
▪ Ils peuvent définir leurs priorités et les étapes futures dans leurs processus nationaux ;
▪ Ils prennent connaissance des bonnes pratiques de mise à jour des SPANBs ;
▪ Ils disposent d’un canal francophone de partage d’informations et de réseautage.