Rapport d’étude exploratoire sur les aires protégées en Côte d’Ivoire

IUCN category
VI (Protected area with sustainable use of natural resources)
Designation type
National
Status year
2022
Governing type
Federal or national ministry or agency
Body

La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) dans le cadre du mandat que lui confère la Loi n°2012-1132 du 13 décembre 2012 qui l’institue, a pour missions d’assurer la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme. Dans cette optique, face au changement climatique et à la dégradation de l’environnement, la CNDHCI a décidé de porter un regard sur les ressources forestières appelées les aires protégées et de faire un lien avec les Droits de l’Homme. En effet, l’Homme a besoin de vivre dans des conditions de vie favorable sur la terre, pour son plein épanouissement. La cible 15 des Objectifs de Développement Durable (ODD) suggère en effet aux États de « gérer durablement les forêts, combattre la désertification, arrêter et inverser le processus de dégradation des terres et stopper la perte de la biodiversité ». En Côte d’Ivoire, selon la Loi n°2014-427 du 17 juillet 2014 portant nouveau code forestier, la gestion durable des forêts « prend en compte les besoins en ressources forestières des générations actuelles et futures tout en préservant les fonctions de la forêt ». Elle vise la valorisation optimale des ressources et à la préservation de la biodiversité. Pour ce faire, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour le respect des Droits de l’Homme, à partir d’une bonne gestion des ressources forestières. Cette étude s’inscrit dans la vision de la CNDHCI de s’imprégner de la situation des Droits de l’Homme en lien avec les ressources et la biodiversité, d’apprécier les actions menées pour la préservation du couvert forestier. L’étude a été menée par la Commission Centrale, en lien avec six (6) de ses Commissions Régionales, sur la période de Novembre à Décembre 2017. Il est ressorti de cette étude que le couvert forestier, dans les zones visitées, est en forte voie de destruction, du fait des actions de l’homme, des populations. C’est pourquoi, des mesures doivent être prises pour empêcher la disparition de ces aires. Au terme de cette étude, il est produit ce présent rapport. La CNDHCI tient à remercier toutes les personnes qui ont participé au recueil des données, notamment les responsables des structures sur le terrain, les Autorités Administratives et traditionnelles, ainsi que des membres des Organisations de la Société Civile (ONG, leaders communautaires, chefs religieux).