La vente des fourrages dans la ville d’Abidjan est une activité non connue par les populations. L'objectif de l'étude est de déterminer l’importance de la collecte des plantes fourragères dans la vie socioéconomique des acteurs de la filière. La méthode d’étude a consisté à faire une enquête socio-économique et à déterminer la composition floristique des fourrages vendus par les exploitants. Les résultats de l’enquête montrent que le fourrage vendu par les exploitants est prélevé gratuitement dans la ville d’Abidjan. Le prix unitaire (PU) d’une botte de fourrage est en moyenne de 50 FCFA lorsqu’il ya peu d’animaux sur le marché de vente et de 100 FCFA ou 200 FCFA en cas de forte affluence tel que pendant les périodes de fêtes. Ainsi, le revenu financier moyen estimé par jour d’un exploitant pendant les périodes de faible affluence d’animaux sur les marchés, est de 875 F CFA soit en moyenne de 26 250 FCFA par mois, et de 3 350 FCFA par jour soit en moyenne de 100 400 FCFA en période d’abondance d’animaux sur le marché. Les principales espèces rencontrées sont les Poaceae fourragères représentées surtout par les espèces Chloris pilosa Schumach. (Poaceae), Panicum maximum Jacq.(Poaceae), Brachiaria lata (Schumach.) Hub (Poaceae), et les légumineuses fourragères représentées par Arachis hypogea L. (Fabaceae), Phaseolus vulgaris L (Fabaceae). En plus d’être des réserves d’alimentation, cette activité procure du travail à ceux qui les exercent, leur permettant de faire face à leurs besoins quotidiens et de palier au manque d’emplois.
Type de document
Publication
Date de publication (du fichier / URL)
28 juin 2022
Aichi targets
A. Mainstreaming Biodiversity
4. Sustainable production and consumption
Fichiers
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Pays
Côte d'Ivoire