Contexte : Les champignons sont très appréciés par les populations et font partie des produits forestiers non ligneux. Ils représentent une source de revenus et contribuent au bien-être des populations. Cette étude vise à valoriser les champignons comestibles à travers des essais de culture des espèces appréciées en vue de les vulgariser et lutter contre la pauvreté.
Matériel et méthodes : à partir d’une revue bibliographique Auricularia cornea, Agrocybe elegantior, Coprinus sp., Ganoderma lucidum, Lentinus squarrosulus, Marasmiellus inoderma, Pleurotus flabellatus, Pleurotus ostreatus, Psathyrella tuberculata et, Volvariella volvacea ont été sélectionnées en vue d’être testées sur quatre substrats organiques locaux. Ces espèces ont été inoculées sur milieu gélosé et repiquées sur sorgho trempé pendant 24 hafin d’obtenir des semences. Les semences de A. elegantior, L. squarrosulus, M. inoderma et P. ostreatus ont été testées sur des substrats de paille de riz, feuilles de bananier, rafles de palmier et, sciure bois.
Résultats : le rendement moyen obtenu a été enregistré et comparé. Cette étude a permis de produire 447bouteilles de semences dont 329 de P. ostreatus, 46 de V. volvacea, 27 de G. lucidum, 14 de L. squarrosulus, 12 de P. tuberculata, 8 de A. elegantior, 4 de L. cf. americanus, 4 de M. inoderma et 3 de Coprinus sp. Pleurotus ostreatus a enregistré le rendement le plus élevé sur la paille de riz, A. elegantior et M. inoderma offrent un meilleur rendement sur les rafles de palmier et L. squarrosulus s’est avérée productive sur la sciure de bois.
Conclusion : cette étude a permis de montrer que la culture des champignons sauvages comestibles est possible en Côte d’Ivoire. Les résultats obtenus se doivent d’être vulgarisés auprès du public afin de participer au développement socio-économique des populations locales.