Des enquêtes ethnobotaniques et sociologiques ont été menées auprès des populations des villes d’Abidjan, de Bouaké et de Korhogo. Ces enquêtes visaient à déterminer les utilisations que ces populations font des plantes médicinales dans leurs ménages. Un total de 97 plantes médicinales a été inventorié. Sur l’ensemble des trois (3) localités visitées, les espèces végétales les plus utilisées par les populations sont Xylopia aethiopica (Dunal) A. Rich. (83,91%) et Lippia multiflora Moldenke (72,57 %) suivies de Tectona grandis L. f. (40,08 %) Zingiber officinale Rosc. (38,16%), Azadiratcha indica L. (36,84 %), Sarcocephalus latifolius Sm. (36,13 %), Phyllanthus amarus Schumach. & Thonn. (34,41 %), Vernonia amygdalina Dehile (33,70 %), Anogeissus leiocarpus (Willd) Drake (32,09 %), Bambusa vulgaris (DC.) Guill. & Perr. (31,38 %) et Flueggea virosa (Roxb. Ex Willd) Voigt (27,73 %). Ces enquêtes ont montré que les populations urbaines accordent une importance aux plantes médicinales. L’utilisation de ces plantes se fait par automédication dans les ménages et dépend de la disponibilité et surtout du soulagement que les remèdes à base de ces de plantes apportent aux populations relativement aux différentes pathologies.
