Gestion durable de la filière huile de palme / Réduction de la déforestation : les experts de 10 pays africains réfléchissent sur la question.
L’atelier a servi de cadre pour le partage d’expériences sur la mise en œuvre des plans d’actions nationaux et pour discuter de l’avenir de l’initiative APOI, à travers son institutionnalisation, son financement durable dans chaque pays.
À cet égard, la Côte d’Ivoire a engagé des reformes stratégiques dans les secteurs agricole et forêt, suite aux résultats enregistrés dans le mécanisme REDD+. Ceux-ci portent sur l’adoption d’une stratégie de promotion d’une agriculture durable et résiliente, d’une nouvelle législation couplée à une stratégie de gestion forestière ainsi que la mise en place d’un cadre d’action commune secteur public – agro-industries du cacao au sein de l’Initiative Cacao et Forêts.
Au niveau du secteur huile de palme, Monsieur Constantin Kodjo Kouassi, Président de l’Association Interprofessionnelle de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire (AIPH), s’est voulu rassurant. « Nous faisons la promotion de l’agriculture intensive pour plus de rendement à l’hectare. Avec la REED+, nous inculquons aux paysans les nouvelles techniques agricoles qui respectent l’environnement. La traçabilité de toutes les parcelles, en lien avec le développement durable et la lutte contre le travail des enfants dans les plantations font partie de nos priorités », a expliqué le Président de l’AIPH.
Un représentant de l’Ambassade du Royaume- Uni en Côte d’Ivoire, Messieurs Felipe CARAZO de la Tropical Forest Alliance (TFA) et Abraham BAFOUE, représentant Afrique de Porforest ont pris part à cette cérémonie d’ouverture.